Quelques chiffres en vrac

 

Le siège d'Orléans

12 Octobre 1428 - 8 Mai 1429
Forces Françaises :
6400 soldats & 3000 habitants : 2000 morts
Forces Anglaises :
5000 Soldats : Plus de 4000 morts


Bombardements
Juin 1940
681 immeubles détruits

23 Mai 1944
(Bombardements alliés)
1500 bombes
1000 maisons détruites
103 décès


Le département

6775 km²
1720 km² de forêts
4120 km² de terres agricoles
La loire (120km sur place)
326 communes
435 kms de pistes cyclables
4900 kms d'itinéraires pédestres 
444 monuments historiques
27 Châteaux remarquables
46 musées


Le Loiret

Le Loiret prends sa source au Parc Floral au lieu dit "Le Bouillon". D'une longueur de 11.6 kms il se jette dans la Loire à la pointe de Courpain. Loiret signifie "Petite Loire". Le Loiret a donné son nom au Département.


La Loire

Plus long fleuve de France (1011 kms) la Loire traverse 12 départements dont le Loiret sur 120 kilomètres. Fleuve dit sauvage, la Loire a connu de nombreuses crues, souvent meurtrières,  au fil des siècles.
Il y avait de nombreux ports sur la Loire et Orléans sera l'un des plus actifs de par sa proximité de Paris. Il existait plus de 120 poste de péage sur la Loire pour percevoir les divers droits et taxes (parfois abusifs) et de multiples tours de guet se chargent de surveiller tout ce petit monde qui navigue...


Le port d'Orléans

Le port d’Orléans a longtemps joué un rôle important comme entrepôt général à mi-chemin entre l'océan Atlantique et la vallée du Rhône, ainsi que comme centre d'approvisionnement de Paris. Son activité a décliné rapidement dès le milieu du 19ème siècle avec la concurrence de la route et surtout du chemin de fer. Le transport fluvial s'éteindra dans le courant du 20ème siècle.
Les pavés du port d'Orléans (Quai du Châtelet) datent de 1830. Ils facilitaient la remontée des lourdes charges des bateaux à quai vers la ville. En 1830-1850, probablement plus de 1000 personnes y travaillaient pour faire transiter plus de 300 000 tonnes de biens, marchandises, matériaux et aliments.


Commerces d'antan

Dès le début du 20ème siècle, commerces divers et artisans se multiplient dans le centre-ville. Parmi les artisans, on trouve en vrac, des sabotiers, fabricants de galoches, cordonniers, bourreliers, charbonniers, maréchaux ferrants, forgerons, charrons (fabricants de charrettes), blanchisseurs, boisseliers (fabricants d'ustensiles en bois), matelassiers, cordiers (fabricants de cordes), plombiers-fondeurs, marchand de bois, coiffeurs, artificiers, bottiers, horlogers, accordeurs de pianos, charpentiers et autres cireurs de chaussures, vanniers, rempailleurs, marchands de chansons, ferblantiers et rétameurs. Puis vinrent les nouveaux métiers, attachés aux nouvelles technologies : Les électriciens, les mécaniciens, les techniciens spécialisés dans les radios, les machines à écrire...

Les grands magasins sont présents : Les Galeries Orléanaises (Halles), Croissandeau (place du Martroi), Au grand Saint-Louis et le Grand magasin Bruerre qui deviendra Francis (rue Jeanne d'Arc). 

Les petits commerces ne sont pas en manque : Produits d'Asie, bouquinistes, chapeliers, marchands de couleurs, d'acétylène, de balais, de parapluies, de corsets, de cartes postales, d'articles de Paris...

Les commerces de bouche pullulent partout dans la ville (qui compte encore moins de 100 000 habitants) avec : Environ 70 boulangeries et presque autant de boucheries ou charcuteries. Plus de 300 épiceries et près de 400 cafés, buvettes, liquoristes et marchands de vins prospèrent dans la cité Johannique.


Industries d'antan

Au début du 20ème siècle, entre foires expositions et innovations, l'industrie Orléanaise se spécialise. Depuis le 18ème siècle, le succès des Vinaigreries, avec Dessaux en tête ne se dément pas. Le vinaigre d'Orléans est alors qualifié de "Roi des Vinaigres". Les fabricants de conserves et de confitures (Vernet, Loison, Maingourd, Gravier et Desforges) emploient des centaines d'ouvriers. Deux grands Brasseurs (Gavot et Schmetz) vendent leur production partout dans la région. Les distillateurs ne sont pas en manque : Saintoin, Barachet, Masseron, Charles Rivière, Gaston Sarton.

La manufacture des Tabacs d'Orléans démarre sa production en 1885 tandis que le fabricant d'automobiles Délaugère connait ses premiers succès. L'industrie textile se cantonne essentiellement dans la fabrication de couvertures (Maisons Rime-Renard et Ponroy-Pesle), de corsets (Clapin, Depaillier, Coudray...) et de chapeaux ou casquettes.

Le machisme agricole se développe rapidement avec en premier lieu les établissements Cummings, Rivièrre et Casalis,  Samuelson et Rousseau. Quant aux cloches fabriquées par la famille Bollée,  fabriquées depuis le 18ème siècle, elles sonnent un peu partout en France et dans le monde.


Il existe plusieurs ville nommées Orléans

dans le monde :