Pendant la grande guerre, Le Loiret n'a subi aucune invasion ni destruction.
Le 3 août 1914, à Orléans, les églises d'Orléans sonnent le Tocsin : C'est la mobilisation générale, la guerre. La ville se transforme en véritable "fourmilière" armée. Partout, sur les mails, dans une noria de fourgons et caissons, on transporte foin, paille, équipements, armement...
A 120 km au sud de Paris, Orléans est la première ligne de front de l'arrière. L'intendance y a un rôle majeur, en particulier avec la gare de Fleury-les-Aubrais, important carrefour central de circulation et de transport de marchandises, de troupes, de blessés et de ravitaillement.
Orléans, siège du quartier général du 5e corps d’armée, compte de nombreuses casernes et soldats en stationnement.
Dès le 5 août, les régiments stationnés dans le Loiret partent au front. Rapidement, la région voit arriver des "réfugiés" de la France du nord et du nord-est. Des hôpitaux militaires provisoires dans des bâtiments publics accueillent déjà des soldats épuisés.